MUSÉE JEAN GABIN
circuit dans Mériel Sur les pas de Jean Gabin
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Sur les pas de Jean Gabin

Promenez-vous "Sur les pas de Jean Gabin" à Mériel et découvrez son musée, sa place et ses lieux de mémoire.
Cette promenade pédestre de 2,5 km vous permettra de plonger dans l'enfance et l'adolescence de Jean Gabin en 7 points-circuit :
  • 1 - le Musée Jean Gabin
  • 2 - la maison de Jean Gabin
  • 3 - l'ancienne école (mairie)
  • 4 - le caveau de famille
  • 5 - la croix du Marquis de Montebello
  • 6 - l'ancien café d'André Leducq
  • 7 - les berges de l'Oise
Ces points-circuit suivent un ordre géographique dans le circuit lui-même. Ils suivent un ordre chronologique sur cette page selon l'histoire de Jean Gabin à Mériel.
L'itinéraire est disponible à l'Office du tourisme et au Musée Jean Gabin.
Jean et son père

L'enfant de Mériel

En 1900, Ferdinand Moncorgé, artiste de variétés connu sous le nom de "Gabin" achète une maison à Mériel et s'y installe avec sa femme et ses trois enfants.
Jean naît quelques années plus tard, le 17 mai 1904. Sa mère le met au monde chez une sage-femme de Montmartre mais regagne rapidement Mériel, son nouveau-né sous le bras.

Nous habitions une grande maison en pierre, juste à côté de la voie ferrée.

Jean joue au cerceau

Sens comme ça sent bon, la terre de Mériel.

Jean sur les bords de l'Oise

Le goût de la nature

C'est donc à Mériel, alors petit bourg rural des bords de l'Oise, que Jean Gabin passe son enfance et son adolescence, à l'exception d'une brève période durant la guerre de 14/18 où le père décide de louer un appartement à Montmartre, rue Custine.
Mais c'est à Mériel que se forme sa personnalité et qu'il prend goût aux choses de la nature ; une passion qui ne le quittera jamais.

Jean et son chien

Débuts hésitants

C'est aussi à Mériel, devant une croix de pierre érigée en mémoire du Marquis de Montebello tombé foudroyé en ce lieu, que Jean lit cette phrase : "Veillez et priez car vous ne savez ni le jour ni l'heure". Jean ne cessera de la répéter toute sa vie en la transformant en "Nul ne sait ni le jour ni l'heure".
Mais un jour, Jean doit dire adieu à Mériel. Son père, las de le voir exercer de petits métiers d'ouvrier, le pousse sur les planches des Folies-Bergères, ce qui fera dire à Jean plus tard : "Je suis entré dans le métier à grands coups de pompe dans le train…"

Nul ne sait ni le jour ni l'heure.

Jean debout sur un mur
Jean avec, en autres, sa soeur Madeleine

Retour à Mériel

Devenu vedette de cinéma, Jean revient à Mériel rendre visite à sa sœur aînée Madeleine, épouse du champion de boxe Jean Poësy. Madeleine habitera la maison familiale jusqu'à sa mort en 1971.
Il y vient aussi voir quelques vieux copains comme le champion cycliste André Leducq qui tient le café du village.
Pourtant, petit à petit, Jean semble délaisser Mériel et Mériel, de son côté, commence à l'oublier.

Madeleine a été pour moi une sœur formidable, véritablement ma seconde mère.

Jean Gabin, années 30
Musée Jean Gabin

Une biographie décisive

Or, en 1987, paraît la biographie monumentale écrite par André Brunelin : "Gabin". Les confidences de l'acteur à son biographe et ami révèlent à quel point Mériel est resté profondément ancré dans sa mémoire et a influencé sa personnalité.
C'est ainsi qu'à l'initiative de sa famille, de ses proches dont André Brunelin, Jacques Bar et Gilles Grangier, et de la municipalité de Mériel, le Musée Jean Gabin et la Place Jean Gabin sont inaugurés le 26 septembre 1992.

Mériel a été pour Gabin ce que Whitechapel fut à Chaplin : la source première de leur inspiration créatrice.
André Brunelin